Are we any closer? Or still very nationalistic and chauvinistic?
I have been re-reading the proceedings of an international symposium held in Paris in January 1988 (ie before the Fall of the Berlin Wall, or the Velvet Revolution, when there were just twelve EU Member States):
"Europe Sans Rivage, De l'identité culturelle européenne".
Some extracts:
"...Joyce et Yeats, le premier étant le meilleur écrivain du
siècle en prose anglaise, et le second le meilleur poète du siècle en anglais.
Des gens comme O'Casey, des gens comme Samuel Beckett, en fait la plupart des
grands écrivains en anglais sont actuellement (je regrette de le dire, car il y a ici beaucoup d'Anglais) des Irlandais".
Ulick O'Connor (page 64)
"Langue nationale pour une région de l'Europe,
l'anglais circule en même temps dans l'Europe comme une langue de contact et,
pour certains Européens en certains domaines, comme une langue de culture.
Cette langue supranationale qu'est devenu l'anglais américanisé
constitue-t-elle une des principales menaces pour l'identité européenne, comme
le prétendent certains?"
Willem Frijhoff (page 76)
"Il faudrait aussi que l'Europe cesse d'évoquer si
souvent l'idée des États-Unis comme diable culturel et la langue anglaise comme
envahisseur culturel (ce qui n'est d'ailleurs pas trop obligeant pour les
Européens anglophones. On l'oublie trop souvent).
"Cette Europe à géométrie variable est désignée souvent
par une autre métaphore, un peu moins jolie, qui s'appelle l'Europe à la
carte. L'Europe à la carte, c'est-à-dire
une approche pragmatique d'une Europe du possible, mais cette Europe
du possible comporte le danger d'un certain laxisme aussi longtemps que nous ne
confrontons pas ses hésitations à l'Europe du nécessaire".
Robert Picht (page 340)
A European cultural identity? Within the family perhaps, alongside more local and more international identities. Culturally, I vote for the whole world à la carte!
No comments:
Post a Comment